Elle pose une discipline. Tous les matins, une matière verbale gluante jaillit, gelée de sensations à démêler, à mettre en mots. Un reste de rêves ?
Elle se détourne de l’obsession, de la faim, digère le manque et renaît à l’endroit béant de la séparation. Elle entrevoit d’où elle écrit : sa bouche a manqué, sa langue a cherché le secours des mots pour dire le rien. Elle récupère des images pour créer de nouveaux liens. Sa main va chercher dans le corps les pensées, force l’épiphanie.