 
Une lettre d’amour et un peloton d’exécution. Des poèmes de la Taïga et le printemps dans les Alpes. L’évocation d’une danseuse de Degas et les jambes finement dessinées d’une bien-aimée. Des fragments de vie quotidienne et les convulsions de l’Histoire. Des poèmes sur l’émigration et le souvenir d’une église de village. La naissance et la mort, les hommes et les bêtes, le ciel qui se couche contre la terre, les rires, les larmes, les cris et les soupirs… Avec John Berger, tout est matière à poésie, et l’on découvre sous sa plume la vie extraordinaire des gens ordinaires, l’immense fait de si peu, la permanence des choses et l’infime fragilité de la vie. « Et demain où irons-nous ? ». Jamais poète n’a sans doute si bien exprimé son souci de la terre et des chemins empruntés par l’homme.
« Peut-être que Dieu ressemble aux raconteurs d’histoires
 aimant les faibles plus que
 les forts
 les vainqueurs moins
 que ceux qui prennent les coups.
 Quoi qu’il en soit
 en cette douce fin d’octobre
 la forêt brûle
 à la lueur du soleil
 de l’été tout entier disparu. »
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site.