Et demain où irons-nous, de John Berger

couverture John Berger

Et demain où irons-nous, de John Berger

co-traduit avec Franck Loiseau, pré­face de Jeanne Benameur

Une lettre d’amour et un pelo­ton d’exécution. Des poèmes de la Taïga et le prin­temps dans les Alpes. L’évocation d’une dan­seuse de Degas et les jambes fine­ment des­si­nées d’une bien-aimée. Des frag­ments de vie quo­ti­dienne et les convul­sions de l’Histoire. Des poèmes sur l’émigration et le sou­ve­nir d’une église de vil­lage. La nais­sance et la mort, les hommes et les bêtes, le ciel qui se couche contre la terre, les rires, les larmes, les cris et les sou­pirs… Avec John Berger, tout est matière à poé­sie, et l’on découvre sous sa plume la vie extra­or­di­naire des gens ordi­naires, l’immense fait de si peu, la per­ma­nence des choses et l’infime fra­gi­li­té de la vie. « Et demain où irons-nous ? ». Jamais poète n’a sans doute si bien expri­mé son sou­ci de la terre et des che­mins emprun­tés par l’homme.

« Peut-être que Dieu res­semble aux racon­teurs d’histoires
aimant les faibles plus que
les forts
les vain­queurs moins
que ceux qui prennent les coups.
Quoi qu’il en soit
en cette douce fin d’octobre
la forêt brûle
à la lueur du soleil
de l’été tout entier disparu. »